Non respect de la loi : Sénégal debout accuse les entreprises pétrolières

3 minutes read
50 Views


« Une crise majeure qui menace leur survie et l’équilibre de l’économie locale ». C’est la lecture que le parti Sénégal debout joug jot na a fait de l’activité économique a Saint Louis tirée par la pêche. « Avec le développement du projet gazier au large de Saint-Louis, l’accès à la seule zone de pêche, Diatara, est interdit, entraînant un préjudice considérable pour les pêcheurs locaux et l’économie de la région » a annoncé le parti dans un communiqué. Qui affirme que cela « affecte directement des milliers de familles qui dépendent de la pêche pour leur subsistance quotidienne ».
Ainsi, d’après Sénégal debout, les entreprises qui exploitent les hydrocarbures dans la région n’ont pas tenu leurs promesses. « Parmi ces engagements, l’installation de récifs artificiels pour « compenser » les préjudices causés par l’occupation de Diatara, une zone de pêche essentielle pour des milliers de familles, figure en bonne place » a précisé le document.
Selon le communiqué, BP s’était engagé à installer douze récifs artificiels. Aujourd’hui, après plusieurs révisions unilatérales, ce nombre est réduit à un seul récif artificiel, sans aucune transparence sur les délais d’exécution. Ce comportement reflète un mépris absolu des engagements pris et des droits des populations locales.
Selon Sénégal debout, les entreprises qui exploitent le gaz ne respecte pas la loi. « Sénégal Debout rappelle que l’article 51 de la Loi n° 2001-01 du 15 janvier 2001 portant Code de l’Environnement stipule clairement que les populations impactées doivent être compensées avant toute exploitation. BP, Kosmos Energy et Petrosen ne peuvent pas continuer à contourner cette obligation légale en imposant des solutions dérisoires » a détaillé le communiqué.
Sénégal Debout invite également l’État, en marge de la renégociation des contrats, à instaurer un dialogue constructif entre les parties prenantes, afin de trouver des solutions durables et équilibrées qui tiennent compte à la fois des besoins des pêcheurs, de la préservation de l’environnement marin et des objectifs économiques du pays. Les pêcheurs de Saint-Louis ne demandent pas de charité, mais des compensations dignes et légales pour les préjudices subis. Ils n’ont que trop attendu des multinationales ; il est maintenant temps de faire respecter leurs droits

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *